Les coopératives sociales italiennes
Fiche Reliess n°8
Summary :
Les coopératives sociales italiennes ont été reconnues en 1991 par la Loi 381, qui établit la capacité
de ces nouvelles coopératives en termes d’organisation et de lobbying, leur orientation sociale
clairement marquée et le soutien assuré par le mouvement coopératif. Si la Loi 381 a reconnu une
nouvelle forme de coopérative, elle a également introduit un nouveau genre d’entreprise
poursuivant une finalité distincte, à savoir l’intérêt général de la communauté, en vue de la
promotion humaine et de l’intégration sociale des citoyens.
Concrètement, la Loi 381 reconnaît deux types de coopératives sociales : celles qui gèrent des
services socio-sanitaires et éducatifs (les coopératives sociales de type A) et celles qui s’investissent
dans des activités - agricoles, industrielles, commerciales ou de services - ayant pour but l’insertion
de personnes défavorisées dans le monde du travail (les coopératives sociales de type B). Les
coopératives de type A sont de nature entrepreneuriale, bien qu’elles opèrent uniquement dans le
domaine des services sociaux. Les coopératives de type B cherchent à fournir une occupation aux «
travailleurs défavorisés », la loi exigeant qu’un minimum de 30 % des emplois salariés soient
réservés à des personnes en insertion.
Au fil des ans, les coopératives sociales sont devenues des acteurs clés du système de protection
sociale italien et elles forment un secteur important de l’économie du pays.
Sources :
Site de RELIESS reliess.org