Monnaie complémentaire versus microcrédit de groupe et Tontines : Contribution comparée au développement local soutenable et solidaire par l’Inclusion financière

Depuis le XIX e siècle, sont apparues, à travers « microcrédit » et « monnaies complémentaires », des propositions et expériences pour assurer un développement localisé grâce à un mécanisme financier. De façon informelle, existent des associations rotatives d’épargne et de crédit. Les trois impliquent une dynamique de dette entre ceux qui y participent. La contribution propose de comparer leur contribution respective au développement local, à travers leurs modalités propres d’inclusion financière. D’un point théorique, la logique d’articulation des quatre principes polanyiens d’intégration économique est mobilisée.

Les monnaies complémentaires manifestent une potentialité d’appui au développement localisé, qui est potentiellement supérieure aux autres du fait d’un mécanisme d’endogénéisation des ressources. Les tontines sont en marge du système en tant qu’auto organisation informelle à taille très réduite et les monnaies complémentaires sont mal connues des acteurs institutionnels du développement. La plupart d’entre elles se situent le plus souvent en marge des appuis institutionnels possibles.

D’une certaine façon les monnaies complémentaires et les tontines grâce à la mise en place de groupes locaux souverains s’opposent aux formes actuelles dominantes de la financiarisation alors que le microcrédit en devient de plus en plus un acteur à part entière, y compris à un niveau international

Site web du Colloque international sur les monnaies sociales et complémentaires : CC-CONF 2011, février 16, 2011 – février 17, 2011.Organisé par les laboratoires LEFI et Triangle, Université de Lyon:

« Trente années de monnaies sociales et complémentaires – et après ? »

sur conferences.ish-lyon.cnrs.fr/index.php/cc-conf/2011/schedConf/presentations?searchInitial=B&track=