Le rôle des structures d’appui intermédiaires dans la promotion des activités liées à l’emploi dans le Tiers secteur (RISO project)

Une des caractéristiques de la coopération sociale italienne et l’un des principaux facteurs de son succès est son organisation consortiale. À partir des années 80, le consortium de coopératives sociales comme organisation intermédiaire du troisième secteur a profondément contribué au développement économique et social local.

Le premier consortium de ce type naît à Brescia en 1983 ; à l’expérience de Brescia ont fait suite les années suivantes de nombreuses autres initiatives.

Au début de l’année 2000, on a recensé au moins 110 consortiums, et leur diffusion a été particulièrement importante dans les régions méridionales.

Cette forme d’organisation a des racines profondes dans le mouvement coopératif. Comme il est arrivé au cours des décennies pour les secteurs de l’agriculture, des habitations, de la production et du travail, de même durant ces dernières quinze années la forme consortiale s’est imposée avec un rythme de plus en plus rapide pour la coopération sociale.

La constitution des consortiums représente pour la coopérative une façon de satisfaire des exigences qui ne peuvent être gérées qu’en suivant une dimension d’entreprise adéquate. Il s’agit cas après cas de développer de nouveaux marchés, de prendre en charge des commandes de travail de grande envergure, de se munir de services spécialisés avec une consistance et des capacités opératives adéquates. À ces diverses situations auxquelles l’entreprise ne peut faire face avec ses seules potentialités propres potentialités de croissance, les coopératives tendent à répondre en s’intégrant non pas grâce aux acquisitions et à la fusion dans une unique société, mais à travers la création d’une structure sociétale stable de deuxième niveau.