La participation des travailleurs au sein des entreprises
Sous la direction de Denis STOKKINK, November 2016
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Alors que les gouvernements ne parviennent toujours pas à lutter efficacement contre les conséquences de la crise économique, le fossé entre les entreprises et les salariés n’a jamais semblé aussi grand. Facteur essentiel à tout système économique – au côté des équipements –, la force de travail est vitale à l’activité. Repenser la gouvernance des entreprises consiste à remettre les travailleurs à une place centrale en développant différentes formes de participation.
Le modèle d’entreprise d’économie sociale – qui a le mieux résisté à la crise depuis 2008 – est parallèlement celui qui implique le plus étroitement le travailleur à son activité. Si nous voulons améliorer la gouvernance des entreprises, nous devons renforcer ces trois piliers : la participation financière, la participation aux processus décisionnels et la promotion du dialogue social.
Ce modèle de gouvernance horizontale a fait ses preuves, mais de nombreux obstacles restent à lever : le manque de cohésion à l’échelle européenne, les lacunes législatives propres à chaque État, l’absence de compréhension des enjeux soulevés par ces questions essentielles.
L’exemple du groupe Up, acteur majeur de l’économie sociale et solidaire, engagé dans un modèle horizontal innovant, montre qu’il est possible pour une grande entreprise de porter avec succès une gouvernance démocratique.
Réalisée par le groupe Up et POUR LA SOLIDARITÉ, cette étude met en avant les atouts de la bonne gouvernance des entreprises et dresse un panorama dans 14 pays d’implantation du groupe.
Avant-propos par Catherine Coupet, PDG du groupe Up.
Mots d’introduction par Denis Stokkink, Président POUR LA SOLIDARITÉ