Engager des politiques locales de sobriété

Le dernier rapport du GIEC mentionne explicitement et pour la première fois la sobriété comme une voie pour atteindre la neutralité carbone et limi- ter le dérèglement climatique.

Aujourd’hui, la question de la sobriété prend encore plus d’ampleur du fait de l’impact de la guerre en Ukraine sur l’approvisionnement en énergie et en ressources alimentaires.

La sobriété ne doit pas faire peur. Au contraire. Elle est au fondement du projet de société écologiste. Elle est un levier de réduction des inégalités sociales et de la convivialité chère à Ivan Illich1, pour qui, « la seule solution à la crise écologique est que les gens saisissent qu’ils seraient plus heureux s’ils pouvaient travailler ensemble et prendre soin l’un de l’autre». Ainsi, c’est par la construction de nouveaux récits et imaginaires que la sobriété sera désirable.

C’est ce que nous avons voulu illustrer avec ce «Pratique». Montrer qu’il y a, sur l’ensemble des territoires, plein de belles histoires, de belles réus- sites mettant la sobriété au cœur de leur action.