Autogestion, l’encyclopédie internationale
Éditions Syllepse en partenariat avec l’Association Autogestion, November 2015
Les Éditions Syllepse viennent de publier, en partenariat avec l’Association Autogestion, une encyclopédie internationale de l’autogestion sous la forme d’un livre électronique en format PDF de 2368 pages. Plus de 150 auteur-es ont participé à cet ouvrage comportant plus de 300 articles regroupés en deux parties, l’une relatant les expériences organisées selon un découpage géographique, l’autre faisant part des débats qui traversent ce mouvement multiforme.
À la fois projet, programme et pratique sociale, l’autogestion se fraie un difficile chemin dans l’histoire de l’émancipation.
Mais ce n’est pas seulement la musique d’un avenir incertain qu’elle fait entendre, c’est aussi, au cœur même de la société telle qu’elle est, que se joue la partition de l’autogestion quand des groupements et des mouvements sociaux s’emparent des biens communs et du possible pour modifier les conditions qui leur sont faites.
Cette Encyclopédie internationale de l’autogestion convoque et conjugue la Commune de Paris, la Révolution russe, l’Espagne libertaire de 1936, la Yougoslavie titiste, la Hongrie des conseils ouvriers, l’Algérie de l’indépendance, la Tchécoslovaquie du Printemps, la Pologne de Solidarnosc, la France de Lip, les utopies nord-américaines, les Poder Popular chilien et portugais, le Black Power, Porto Alegre, les révolutions arabes, les bourgeons autogestionnaires chinois, australiens et japonais, le Venezuela, les contre-plans, les mineurs du Pays de Galles, les alternatives, les chantiers navals de la Clyde, l’immense volcan autogestionnaire sud-américain, le zapatisme, les biens communs, la transition énergétique et écologique, le féminisme, l’école et la culture, la ville, la Grèce des mémorandums, les récupérations d’entreprises de France, d’Italie, de Croatie, et bien entendu d’Argentine, du Brésil et d’Uruguay…
Boîte à outils et boîte à idées, ébauche de débats sans « modèle » ni point de vue unifié, voilà ce que se veulent les quelque 2 368 pages de cette Encyclopédie.
Composée de 300 entrées rédigées par 150 auteur(e)s venu(e)s de nombreux pays, l’Encyclopédie couvre les cinq continents, 35 pays et court de 1848 à aujourd’hui.
Il s’agit d’un projet international de grande ampleur, multilingue et de longue haleine, puisque d’ores et déjà de nouvelles éditions sont en préparation par un conseil éditorial international.