Pour une métamorphose de la société
François Plassard, Editions Ovadia, France, June 2010
La bonne question, n’est plus comment les passagers de première classe du Titanic vont mettre en place une société de l’Hyper contrôle – Sécuritaire, digne des romans d’Orwell, pour se sauver dans des chaloupes dorées (voir les forteresses de riches qui se mettent actuellement en place), mais comment des forces du Marché et de l’État, responsables de la situation présente, vont inventer un processus de métamorphose. Comme on n’a jamais vu le politique prendre les devants tout seul, comme les entreprises sont prisonnières de leur « business plan », il faut une pression forte de la société civile. Les analyses sociologiques qualitatives identifient environ 20 % d’individus appartenant à divers horizons socioprofessionnels, très informés de la crise écologique, travaillant sur eux mêmes (rapport à soi et rapport à l’autre), inventant d’autres modes de vie et d’agir à plusieurs, prêts à « changer de vie, pour changer la vie ».Vingt pour cent d’une population, cela pourrait être suffisant pour inverser la violence engendrée par la peur des passagers non préparés à la décroissance, ou à un bateau qui s’enfonce.