Redéfinir la richesse: de nouveaux indicateurs
Le PIB fait-il le bonheur ? Les nouveaux indicateurs
Depuis la deuxième guerre mondiale, une nation est dite riche si elle produit et elle vend, si ses échanges économiques sont importants ; le bien-être est économique et matériel et n’est rendu possible que grâce à la croissance économique. Pourtant, la critique de cette dernière comme seule mesure de la richesse d’un pays s’accompagne de propositions de nouveaux concepts : une redéfinition du mot richesse au-delà de la simple richesse économique, le concept de bien-être ou encore de bonheur, comme dans l’Indice du Bonheur du Bouthan.
Evaluation de la performance sociale/impact social/utilité sociale
Si les performances financières d’une entreprise disposent d’outils éprouvés, indispensables auprès des financeurs, qu’en est-il de leurs performances sociales ? Certains financeurs s’interrogent d’ailleurs sur la plus-value sociale de leurs investissements. C’est ainsi que de nombreux indices socialement responsables apparaissent chaque année.
Plein-emploi ou pleine activité ? (sur le partage entre travail salarié et autres activités)
Héritage du XIXème siècle, richesse, travail et production sont intimement liés. La production met à disposition du consommateur des biens et des services, le travail qui permet cette production est donc ce qui « enrichit » la société. Redéfinir la richesse pose dès lors la question de la notion de travail, rémunéré ou non. Les représentations traditionnelles d’emploi, travail, activités, outre qu’elles sont malmenées par la transformation des formes de production elles-mêmes, sont en train de bouger dans le cadre d’une autre vision de l’économie. Il existe plusieurs manières de produire, plus ou moins riches en lien social, plus ou moins riche en utilité sociale.