Des indicateurs de performance sociale pour les institutions de microfinance

Face au succès du microcrédit présenté par les institutions multilatérales, des Nations Unies au G8 en passant par la Banque Mondiale et le FMI comme un outil stratégique de développement notamment au Sud, les critiques sur les dérives de ces pratiques sont de plus en plus fréquentes. Le principal reproche est celui de la banalisation de pratiques financières qui s’inscrivent et renforcent le processus de mondialisation néo-libéral. Dans ce contexte, plusieurs acteurs et institutions réagissent pour faire valoir l’importance pour le développement comme pour la pérennité des Institutions de microfinance (IMF) des objectifs politiques et sociaux de la microfinance et de leur valorisation. Partisans de la finance solidaire, ils montrent que la construction de liens sociaux et de capital social entre institutions et acteurs locaux est non seulement un facteur de viabilité à moyen terme mais un facteur de développement durable des populations.